Dialogue social d’AMAMID à N’sele le 23 février 2017

Ce programme a été mis en place dans le but, d’une part, de renforcer les capacités de différentes associations de micro-entrepreneurs en leur permettant de travailler en synergie et d’échanger sur des questions touchant à leur fonctionnement et à leur autonomisation et, d’autre part, de renforcer la collaboration entre ces associations et les autorités locales dans la résolution de différents problèmes rencontrés par la population vivant dans les milieux où elles développent leurs activités.

Le premier dialogue social de l’année 2017 organisé par AMAMID avec l’appui de la FHS a eu lieu ce jeudi 23 février 2017 dans la commune de la N’sele. La salle prospère située sur l’avenue Etonga a servi de cadre à cette activité qui a accueilli un grand nombre de participants, parmi lesquels les chefs de quartiers, les responsables des églises, des écoles et des associations de différents quartiers de la commune de la N’sele. Le Chef de Bureau de la commune de la N’sele a représenté le Bourgmestre empêché.

Ce dialogue social a permis de faire une évaluation sur les différents Comités Locaux d’Assainissement (CLA) récemment mis en place dans le but de lutter contre le problème d’insalubrité rencontré dans cette commune. Les chefs de quartiers ont chacun, en ce qui les concerne, présenté les actions menées dans leurs quartiers dans le domaine de l’assainissement.

Le représentant du bourgmestre a également pris la parole pour encourager les chefs de quartiers à poursuivre les actions menées à travers les CLA. Il leur a fait part de ses observations et les a interpellés sur l’importance de leur engagement dans la lutte contre l’insalubrité.

Les participants ont, à leur tour, exprimé leurs préoccupations par rapport à la thématique du jour. En effet, un participant a proposé aux CLA de commencer par identifier dans chaque quartier le nombre exact d’espaces, d’avenues et de parcelles qui nécessitent un assainissement. Cela permettrait de faire un meilleur suivi de ces différents sites et facilitera également l’évaluation du travail des CLA. Une participante a évoqué les mésententes observées dans un CLA, entre un chef de quartier et son adjoint et a insisté sur la nécessité de remédier à ce genre de conflits internes qui risquent de perturber le bon fonctionnement du comité. Une autre participante a mentionné la présence des odeurs nauséabondes dans plusieurs quartiers, due à la mauvaise habitude de la population de jeter les ordures ménagères dans les rues.

Cet échange d’expériences a permis aux participants de formuler certaines recommandations en vue de rendre les CLA plus efficaces et capables à répondre aux besoins de la population vivant dans la commune de la N’sele.